
Education bienveillante : on entend souvent parler de ce terme, comme d’autres qui sont synonymes. Discipline positive, éducation sans violence, éducation sans crier. vous pouvez consulter mon article sur la discipline positive en cliquant ici )
Vous vous êtes surement posé la question de savoir à quoi correspondait ce courant de pensée : effet de mode, ou mode d’éducation durable et efficace ?
Faut-il l’adopter ? Ne pas tomber dans le piège ?
Déjà ce mode d’éducation bienveillante de ses enfants rencontre un écho chez les personnes, qui ont un intérêt pour la communication non violente. Chez les personnes qui ont envie de mettre l’humain au cœur des débats, dans une envie de changer la société, dont le constat d’échec apparait tous les jours dans les médias.
Si on veut changer la violence quotidienne qui nous entoure, ne faut-il pas commencer par la base : en apprenant à nos enfants à ne pas être violent ? Et donc en évitant de les élever dans un climat violent ? (Pas obligatoirement physique, psychologiquement suffit)
Mais c’est bien beau de vouloir adopter un mode d’éducation bienveillante, encore faut-il que ce soit efficace pour nos enfants. Sinon quel intérêt ?
Et la, la science vient à notre renfort
Les études récentes ont montré qu’une éducation bienveillante, respectueuse et empathique permet au cerveau humain de se développer de la façon la plus optimale.
Et qu’à l’inverse, le stress, l’humiliation, les violences verbales (ne parlons même pas des violences physiques) peuvent entraîner des perturbations cognitifs, en modifiant en profondeur le cerveau en construction de nos enfants.
La, on se rend compte il ne s’agit pas qu’une mode de « bobo » parisiens, en nostalgie de l’époque hippie « peace and love » J
Mais qu’on a réellement intérêts à s’intéresser à ce mouvement de fonds sur l’éducation.
Si j’ai réussi à aiguiser votre curiosité, voici quelques pistes qui vont vous faire comprendre les grandes idées de l’éducation bienveillante :
1) Fixer les règles en avance
une des bases de l’éducation bienveillante . Ca parait évident comme règle mais combien de parents le font ? édicter un ensemble de règlements sur la vie en famille , que ce soit à la maison ou quand on est invité, ou quand on va au supermarché.
Ce qui parait évident pour un adulte ne l’est peut être pas pour un enfant. Disputez alors un chérubin pour un acte dont il n’imaginait même pas la gravité peut lui paraitre injuste. Imaginez vous à sa place , vous faire réprimander au travail pour un règle que personne ne vous avait annoncé …quelle serait votre réaction ?
Ne vous inquiétez pas toutefois si vous devez répéter plusieurs fois les consignes avant qu’elles ne soient acquises : avant 6-7 ans, les enfants ont des difficultés à intégrer les règles définitivement.
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2) Ne nier pas les émotions de vos enfants
Face à un enfant qui pleure après être tombé, on a souvent tendance à lui dire « ce n’est pas grave, tu n’as pas mal, ne pleure pas ». Ben si il a mal. Sinon il ne pleurerait pas. Nier son ressenti et ses émotions peut être perturbant pour lui . A la place , il vaut mieux le prendre dans ses bras , acceptez ses émotions, et mettre des mots sur ce qu’il ressent. Cela tient aussi si votre enfant fait une colère. Le fait de savoir qu’on le comprend et qu’on l’écoute est très bon pour lui, et l’aidera à pouvoir exprimer ses émotions par des mots , au lieu de pleurs et de cris , dans un avenir proche.
3) Tourner de façon positive un interdit
Le cerveau des jeunes enfants ne comprend pas toujours les subtilités de la langue française , et notamment la négation.
Si on lui dit « NE COURS PAS », le jeune cerveau va surtout entendre « COURS ».
Il est simple et plus rapide de lui dire : « MARCHE ». Ce sera plus efficace.

4) Ne pas associer un enfant à ses actes
Louis frappe sa petite sœur car elle lui a pris un jouet : c’est l’acte qui, éventuellement, est méchant, et non Louis. Les enfants ont rarement un fond méchant, ou gourmand, ou fainéant. Mais ils peuvent l’être par moment, et tout son contraire le lendemain.
Donc il ne faut pas dire « Louis, qu’est ce que tu es méchant avec ta sœur ». Car il est évident qu’il aime sa petite sœur, et que ce n’est pas une chamaillerie d’enfant qui va remettre en cause ses sentiments pour elle.
Le souci d’associer un enfant à un comportement, c’est qu’on va lui coller une étiquette, qu’il aura le plus grand mal à se défaire. Et se sentira obliger plus tard à se conformer à cette norme qu’on lui aura collée sur le dos.

5) Faire preuve de souplesse quand ce n’est pas vital
Sauf si vous aimez la discipline militaire (peut être vous réveillez vous au son du clairon ????) ou si vous êtes angoissés et que les routines quotidiennes vous donnent une assurance face à l’incertitude de la vie, mais soyez souple parfois.
Soyez ferme sur l’essentiel : on ne mange pas un gâteau cinq minutes avant le repas, on donne la main avant de traverser la rue, on met un casque pour rouler à vélo, on ne mange pas 15 yaourts en dessert pour compenser le repas que tu n’as pas voulu manger.
Mis à part ce qui relève de la sécurité et du bon sens, parfois il faut savoir lâcher du lest. Ca évitera des crises inutiles, et en plus vous permettra d’affiner la responsabilité et l’autonomie de vos « zamours » : votre fille décidera si elle veut mettre une jupe rouge ou verte.
Et si votre fils veut encore jouer cinq minutes de plus avant de mettre la table, est ce vraiment si grave que ça ? est ce que ça vaut une crise de famille , car il vous demande une prolongation car il n’ pas éradiqué tous les méchants extra-terrestres qui voulaient envahir votre canapé ?
conclusion :
J’espère que tous ces conseils vous auront été utiles , et que vous commencez à comprendre la philosophie de l’éducation bienveillante.
si vous voulez me connaitre , voici ma page de présentation ici ou ici
Et vous , êtes vous motivé à essayer cette nouvelle façon d’éduquer ? laissez moi vos commentaires pour me dire vos premiers retours d’expérience et ce que vous en avez gagné.
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