décrochage scolaire : les solutions
si vous avez loupé l’introduction , vous pouvez aller la lire en cliquant ici
Dans cette partie , je décris les points généraux sur lesquels faire attention afin de créer un climat propice aux études. Je vais donner ici les éléments de départ à analyser et à appliquer en cas de mauvaises notes ou de décrochage scolaire. la deuxième partie sera consacrée aux points spécifiques, pour aller plus loin dans l’analyse.
-
Ne dénigrez pas l’école
Vous étiez peut être le rigolo de service ? Le cancre au fond de la classe ? L’élève hyper doué qui finissait régulièrement dans les premiers sans réviser ? Le souffre douleur de votre prof de math ? Le rigolo de service ? L’école n’était pas faite pour vous, mais vous avez réussi à faire une belle carrière sans diplôme ?
Sachez que votre vision de l’école va fortement influencer celle de vos enfants. Si pour vous, c’était juste un passage obligé, ou que vous en gardez de très mauvais souvenir, prenez sur vous pour ne pas critiquer le monde scolaire. C’est peut être vrai que quelqu’un d’entreprenant pourra monter sa boite avec un CAP ou un BEP (cuisinier, restaurateur, chauffagiste, …). Il faut savoir qu’il y aura derrière cette réussite une personnalité (confiance en soi, bonne estime de soi, bagout, ..) qui compensera le manque d’étude. C’est un peu un pari sur l’avenir.
Donc même si pour vous, l’école n’a pas été très importante, laissons la chance aux enfants de faire leur parcours de vie, et pour cela, faisons tout notre possible pour valoriser l’école et les études.
-
Ne valorisons pas trop le week-end et les vacances
Ca peut paraitre bête comme conseil, mais il est très important de valoriser l’école et les apprentissages. Il n’y a rien de méchant à dire « enfin le week-end, j’avais trop hâte, j’ai eu une semaine de merde ». Qui n’aime pas le week–end et les vacances ????? Enfin si, il y en a, mais ce sont des créatures de la planète Zorg…aucun moyen de communiquer avec eux, on n’est pas dans la même logique 🙂
Le souci, c’est qu’à trop valoriser les week-ends et les vacances, on en vient à dévaloriser l’école ou le monde du travail. Donc restons prudent et mesuré sur les louanges du repos hebdomadaire ou annuel. Il n’y a rien de mal à se retrouver en famille, mais si on ne veut pas dégouter loulous de l’école, ne la dévalorisons pas au détriment des jours de repos.
Inscrivez vous à la NEWSLETTER afin de ne louper aucun conseil et recevez en cadeau le kit GRATUIT de démarrage de la parentalité positive.
-
Ne dénigrez pas le monde du travail
Dans la même logique, évitons le soir de raconter notre journée catastrophique au boulot lors du repas en famille.
On a tous nos galères de travail, nos coups de stress et de découragement. Pour certains, malheureusement, ce ne sont plus des coups passagers, mais une routine quotidienne, qui peut mener au burn-out.
Ne vous inquiétez pas, j’ai connu, et je connaitrais encore surement ce genre de situations désagréables. Déjà, il faut être fort pour ne pas décharger sur ses enfants notre frustration de la journée. Quand on est bien chargé à bloc, malheur à celui qui renverse son assiette…
Le fait d’en avoir conscience permet en général d’atténuer ce genre d’explosion …ouf 🙂
Mais je voulais vous parler ici surtout du fait d’essayer de ne pas dévaloriser le monde du travail. Surtout en présence de vos enfants. Car cela ne donnera pas envie à nos zamours , de s’impliquer dans ses études pour « devenir adulte » , s’il a entendu toute son enfance , que ce merveilleux monde , est fait de galère , de harcèlement, et autre joyeuse pratique.
la deuxième partie parlera des points plus spécifiques à analyser et des conseils à appliquer : vous trouverez la suite de l’article en cliquant ici
[…] partie 1 : l’ambiance générale à la maison […]
[…] faire attention afin de créer un climat propice aux études . La première partie (cliquez ici si vous ne l’avez pas lu) parlait de comment créer un bon climat propice aux études. Dans […]